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Focus sur les fourrières et
les chiens errants de Bucarest

Petit point historique

Les guides touristiques évoquent les conséquences dramatiques de la politique mise en oeuvre en son temps par Ceausescu.

Les maisons de Bucarest ont alors été rasées et remplacées par des immeubles. Les chiens y ont été interdits. Abandonnés par leurs propriétaires ou nourris aux bas des immeubles, ils se sont multipliés sans contrôle, devenant un réel problème au sein de la ville.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la situation est identique dans la plupart des ex pays communistes (Bulgarie, Ukraine, ...).

Leur situation est dramatique, tous sont exposés aux dangers de la ville et aux pires comportements humains (se référer actuellement au massacre barbare des chiens ukrainiens pour faire "propre" avant le championnat d'Europe de football qui doit se dérouler en juin 2012 dans ce pays). En effet, tous les 5 ans a lieu une chasse aux chiens errants où des ''dog catcher'' (attrapeurs de chiens) sont payés au nombre de chiens qu'ils ramènent. Les chiens sont soit euthanasiés directement soit placés en fourrière. On vous laisse imaginer dans quelles conditions sont capturés ces chiens...

La plupart ne survivent que grâce au dévouement de bénévoles, organisant des lieux refuges, à l'extérieur ou dans la ville même, mais aussi grâce à la générosité de braves gens anonymes. C'est pourquoi ces chiens errants sont aussi appelés chiens communautaires.

Des partenariats se sont noués avec des associations européennes, autorisant l'adoption de ces chiens à l'extérieur de la Roumanie. 

C'est en fait leur seule vraie chance d'échapper à leur triste sort !

 

Ils existent 4 fourrières à Bucarest : Bragadiru, Mahailesti, Pallady et Odai.

Les trois premières semblent dépendre directement de l’Autorité pour la Surveillance et la Protection des Animaux.

Les conditions de vie dans ces fourrières sont horribles.

Les chiens sont regroupés par box et sont souvent beaucoup trop nombreux, ne disposant pas d’un espace suffisant.

Ceux qui sont malades restent avec les autres et ne sont pas soignés par un vétérinaire (80% des chiens ont contracté la maladie de Carré).

 

La plupart du temps, les animaux n’ont ni eau, ni nourriture et finissent par se dévorer entre eux. Le sol des box est en ciment mouillé, en effet le ménage est fait au jet avec les chiens encore présents dans leur box. Les chiens sont donc toujours mouillés baignant dans des flaques d’eau mélangées à leur urine et leurs excréments.

 

Enfin, les femelles, mâles et bébés sont répartis aléatoirement dans leur box, il en résulte de nombreux drames dû à la cohabitation forcée.

Nos chiens du refuge ne peuvent être adoptés en Roumanie pour plusieurs raison. En premier lieu cette politique d'adoption n'existe pas. Les refuges restent rares, souvent cachés, et ont été créer par des personnes indépendantes car aucune aide de l'état n'existe ici pour créer un refuge. Aussi, le SMIC roumain est très bas, environ 300e pour la capitale et beaucoup ont des moyens limités qui ne suffirait pas à la prise en charge d'un chien ou d'un chat.

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